Biologique, durable ou encore paysanne, les formes d’agriculture dites « alternatives » ne manquent pas.
Ces différents systèmes de production et d’organisation agricole et ruraux ont comme caractéristique commune de se poser comme des alternatives, plus ou moins radicales, au modèle dominant représenté par une agriculture intensive, réduite à sa seule fonction de production et parfois qualifiée d’industrielle.
D’une manière générale, l’apparition de ces alternatives ne s’est pas toujours faite de manière structurée. Elle résulte plus de l’expression d’aspirations individuelles, de la pérennisation et du renforcement de pratiques déjà en place ou encore d’adaptations à des contraintes locales.
Derrière ces différentes démarches, il y a des hommes et des femmes qui ont fait des choix et se sont rapidement regroupés, instaurant un renouveau des initiatives de groupes de développement.
Progressivement et à des rythmes différents, les instigateurs de ces pratiques, plus ou moins nouvelles, échangent leurs expériences, créent des références et mettent en questions les systèmes de productions dont ils sont en train de (re)dessiner les contours.
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